• Riley

    Expliquer à mes parents ce qu’il s’était passé ce soir-là a été un poil plus compliqué que prévu. En fait, je ne sais pas mentir.

    Mes parents savent que je ne sais pas mentir.

    Je le sais, qu’ils savent que je sais que je ne sais pas mentir.

    Et ils savent que je sais qu’il s’avent que…

    Ouch, ma tête ! Riley c’est toi qui a des pensées si… profondes dès le matin ?

    Cette voix… Je la connais…

    Moi aussi, c’est la mienne !

    Andrew ?!

    Dans le mile, beauté ! Tu devrais apprendre à camoufler tes pensées, c’est particulièrement embêtant pour moi, râla la voix. Pas que ça m’embête de savoir exactement ce que tu penses de moi et quel a été ton premier copain, mais bon… J’arrête la communication, d’accord ?

    Attend !

    Voyez-vous, je n’avais jamais usé de télépathie envers qui que ce soit, même si l’idée m’était souvent venue à l’esprit et que j’avais réussi à persuader certains de mes camarades d’enfance que je parlais avec des plantes alors que j’étais petite. Ce qui était faux, bien entendu. Du coup, j’imaginais souvent un « Bip » ou un quelconque signal annonçant la fin de la discussion mentale, quand ce genre d’interrogations me venaient à l’esprit. Même une petite douleur. En fait, j’imaginais surtout une grosse douleur. Nan, les petites douleurs, c’est pour les noobs. Et bien là… Il n’y avait rien. Pas de douleur, pas de « Bip » et aucune plante à proximité.

    J’aurai espéré que le jeune et beau garçon…

    Je t’entends !

    Ta gueule ! Bref, j’aurai espéré que la communication dure un peu plus longtemps. J’avais tellement de questions à lui poser ! Des questions sur l’Ombrée, sur lui, ses tatouages, sa sœur. Je ne sais pas s’il m’écoute encore. En fait, c’est plutôt stressant. J’ai lu quelque part que si un humain se forçait à faire le vide dans son esprit un certain temps, alors toutes les pensées qu’il aurait dû avoir à ce moment-là viendraient toutes en même temps au moment où il s’autoriserait à penser à nouveau. Et que ça pouvait rendre fou. Je ne sais pas si c’est vrai, mais je préfère ne pas tenter l’expérience en bloquant mes pensées à Andrew.

    Pour en revenir à ce que je disais toute à l’heure, convaincre mes parents qu’il ne s’était rien passé a été une épreuve particulièrement difficile, dans le sens où je ne sais pas mentir.

    Du tout.

    J’étais en train d’essayer de les convaincre que personne ne m’avait attaqué, ce qui était vrai, dans un sens, quand notre chien, un vieux bouledogue paresseux, était rentré dans la maison, de la boue sur les pattes. Mes parents avaient fait le rapprochement et étaient désormais persuadés que Titouan –oui, mon chien s’appelle Titouan- avait voulu jouer avec moi et qu’il y était allé un peu fort. Le pauvre était privé de pâté pour les cinq prochains jours. Merci, Titouan.

    De rien ! railla un voix dans mon esprit.

    Arrête de me parler comme ça ! Tu me fais sursauter, on va me prendre pour une folle !

    Si c’est ce que désire Madame…

    Andrew ne m’a plus parlé de la journée. J’ignore s’il est en colère contre moi parce que mes mots l’ont touché, ce qui m’étonnerait, ou s’il prend mes paroles au pied de la lettre juste pour m’embêter. Toujours est-il que ce brusque changement d’attitude m’a angoissée.

    Je veux bien être d’accord avec vous sur le fait que cette façon de communiquer ne pouvait pas me toucher tant que ça, mais ce vide me fait souffrir. Un peu comme si un lien venait d’être coupé.

    Je crois d’ailleurs qu’il existe bel et bien. Mon voyage dans l’Ombrée m’a rapproché d’Andrew plus que trois ans de voisinage n’auraient pu le faire. C’est un sentiment indescriptible, qui arrive trop vite d’un point de vue logique et qui me bouleverse complètement.

    Je descendais les marches du perron de la maison, que j’avais atteint dans le but de me rendre au lycée, quand je tournais la tête vers la gauche, et me figeait sur place.

    La maison d’Andrew avait disparu. Tout, les murs, le toit, l’allée qui conduisait jusqu’à la porte de la maison, la petite cabane à oiseaux, que j’avais aperçu la veille, et qui avait retenu mon attention à cause de son jaune criard. Il ne restait que de l’herbe, quelques arbres et un buisson de houx.

    Quand je me déplaçais enfin, au prix d’un énorme effort, pour aller dans la rue et faire face à ce qui restait de l’endroit où habitait le jeune homme, je ne pus retenir un cri d’effroi. Mes habituels rêves me montrant le futur ne m’avaient pas préparée à ça.

    Voyez-vous, nous sommes aujourd’hui le lundi 6 septembre 2015.

    Et je faisais en ce moment même face à un panneau. Un gros panneau.

    Terrain vide

    À vendre depuis le 10/06/2003

     

     Nous confions la suite à Gaellah. Bonne chance et merci à Hi-Bout Chouette


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  • Andrew 

      

    Le ciel est bleu. Tellement bleu.... 

    Tellement bleu. Alors qu'il est habituellement noir et sombre, la lumière du Soleil de l'Ombré barrée par des nuages opaques, lourds de pluie et d'éclairs. 

    Elle est à mes côtés. Cette fille inconnue, celle qui vient d'arriver. Celle que je viens d'emmener par réflexe dans mon monde, celui que j'avais créé pour échapper à ma souffrance, la transmettre à autre chose... 

    Qu'est-ce qu'il se passe ? 

    Cette voix dans ma tête, ce n'est pas la mienne. J'entends des pensées qui ne sont pas à moi... 

    Des pensées nouvelles, futiles. Une grimace se dessine sur ma figure, alors que l'herbe verte craque sous mes pieds. J'avance sans savoir vraiment où je vais, l'Ombré vient de me clore ses possibilité et ses horizons en me refusant mes ailes... Je contemple sans trop d'espoir les tatouages sur mes poignets, clés de mon tourment. C'est cette femme qui me les a gravés, je peux encore ressentir la douleur, la sensation du fer rouge sur ma chair. 

    Alors que je m'abîme dans les souvenirs de ma vie de souffrance, un son me ramène à la réalité. 

    Elle vient de me poser une question. Je lui demande de répéter. 

    -Qui es-tu ? 

    -On m'appelle Andrew. 

    -Qu'est-ce... où on est, là ? 

    -Nous sommes dans l'Ombré. 

    Elle me regarde sans comprendre. Je lui explique : 

    -C'est mon monde.... Il me permet de lui échapper. 

    Je suis surpris de sentir une pointe de fierté percer dans ma voix. 

    -A qui ? A ta sœur ? 

    -Ce n'est pas... vraiment... elle n'est pas ma sœur. 

    Elle se tait quelques instants, regarde autour d'elle l'herbe en cristal vert sapin, vert d'eau, citron, toutes ces nuances de vert qui jouent selon les rayons de l'astre blanc. Le ciel bleu stabilo ; les plaques de terre pourpre, elle regarde tout ce qui s'étend autour d'elle. Une moue plisse son visage. 

    Je finis par rompre le silence, gêné. 

    -Ce n'est pas comme ça, d'habitude... 

    Alors qu'elle ouvre la bouche, sûrement pour me demander comment est l'Ombré habituellement, un picotement parcourt mes bras des poignets aux coudes. 

    L'encre commence à se répandre sur ma peau. 

    Et soudain, l'horreur me frappe : il n'y a aucun être vivant à part elle et moi dans l'Ombré. Pourtant quand je serai sous cette forme, je détruirai tout ce qu'il m'entoure... 

    Une pensée pointe dans mon cerveau choqué, je ne veux pas lui faire de mal... Je marmonne entre mes dents en prenant ma tête entre mes mains alors que je sens déjà les muscles de mes ailes se former et onduler le long de mon dos, elles vont bientôt déchirer ma peau pour se déployer. 

    -Cours. 

      

    Riley 

    -Quoi ?! 

    -COURS ! 

    Sans réfléchir, je lui obéis et m'éloigne. Je ne peux pas m'empêcher de me retourner, ses yeux rouges comme du sang me fixent, l'air éperdu. Une ombre s'étend autour de lui, et des nuages commencent à arriver des quatre coins de l'horizon. Je pars en arrière, perds une de mes ballerines dans l'herbe minérale. Les brins qui se brisent sous mes pieds craquent et me blessent, j'entends un bruit de déchirure suivi d'un terrible grondement. 

    Je jette un œil par dessus mon épaule pour voir le garçon s'envoler, l'ombre que j'avais vue, c'était ces quatre ailes noires, immenses et couvertes de sang. Son sang. Le mien laisse une piste tellement visible qu'elle en crève les yeux, au désespoir, je cherche où me cacher... 

    Peine perdue. La plaine est nue. Complètement vide. 

    Alors je cours, je cours sans savoir vraiment pourquoi, mais l'instinct me hurle et je sais, avec cette certitude sourde si propre aux instants de terreur, que c'est pour ma vie que je dois fuir... 

    Je trébuche sur rien et je tombe... 

    Je regarde au-dessus de moi et je vois sa grande silhouette de papillon émacié qui se découpe contre le ciel anthracite, et qui commence à fondre sur moi. Sa peau est d'un noir d'encre, deux grandes cornes ont percé son front, et je ne peux m'empêcher de noter que ses yeux rouges se sont agrandis et que la soif de sang y brille, comme un brasier éternel. 

    Les larmes perlent et coulent sur mes joues, je lève les bras pour me protéger, c'est fini. J'ai conscience que c'est fini, que sa souffrance qui brillait dans son regard va rejaillir sur moi à présent, par ces dents pointues, ces ongles qui ressemblent à des griffes, cette folie qui hurle dans son cœur. 

    C'est fini... 

    C'est fini... 

      

    Le sol tremble. Une fine poussière vole dans un rayon de Soleil qui perce l'épaisse couche de nuages, faisant luire une infime portion de prairie. 

    Il y a une tranchée profonde creusée dans la terre sombre. Il est roulé en boule au bout de la tranchée, derrière un tas de terre, des éclats de cristal plantés dans tout le corps. Il respire par à-coups saccadés, une de ses ailes est tordue et déchirée. J'entends un grognement grave, dans lequel je crois discerner des paroles... 

    Je m'approche en boitant, mon pied ensanglanté a du mal à soutenir mon poids. Je me laisse tomber à ses côtés, faisant voler l'herbe en éclat. Refusant ce que me dit mon instinct -de m'enfuir à toutes jambes- je pose doucement une main sur son épaule. 

    Il se tourne vers moi en souriant d'un air tordu. Une de ses cornes est brisée et dégouline d'un ichor noir et écœurant, l'odeur est infecte. Ses dents pointues ne s'emboîtent pas très bien, et son nez a l'air cassé... 

    Je ne peux pas m'empêcher de lui demander : 

    -Euh... ça va ? 

    -Je veux pas te faire du mal. C... c'était difficile... Mais j'ai réussi, non ? 

    Il ouvre sa main griffue et laisse tomber ma ballerine, qu'il avait ramassée. 

      

    Andrew 

    Elle éclate de rire. C'est un son si doux, si frais, ce rire, alors que je viens de lâcher sa ballerine en toile pleine de sang et de terre ; que je ne peux pas m'empêcher d'éclater de rire à mon tour. 

    Je suis ensanglanté, une douleur lancinante traverse mon aile d'en bas à droite, des éclats d'herbe sont fichés un peu partout dans ma peau et je suis presque aveuglé par l'ichor qui coule de ma corne, mais je me sens merveilleusement bien. 

    J'ai compris que si ma « soeur » me laissait aller dans l'Ombré c'était uniquement pour que je ne me rebelle pas contre elle, mais maintenant que j'ai emmené cette fille, j'ai l'espoir d'arriver à briser sa volonté et de faire disparaître les tatouages, marques de mon esclavage et de son infamie... Ces marques qui, si je les détruis, si elles disparaissent, diminueront son emprise sur moi. Et alors... à ce moment-là... 

    -Ah oui, je lui dis sur le ton de la conversation, et toi, tu t'appelles comment ? 

    -Riley. 

    Au bout d'un temps, elle commence à frisonner et c'est alors que je remarque qu'elle n'est vêtue que d'une chemise de nuit blanche qui semble venir d'une autre époque. Le col haut, les dentelles aux poignets, le vêtement, ample, presque trop ample, lui tombe jusqu'au pieds. Pourtant, le tissu est très léger... elle est boueuse et tachée de sang et de terre. Une ballerine à un seul pied, l'autre nu et rouge, poisseux de sang. Je lui donne l'autre chaussure, ne sachant que faire, et elle me sourit d'un air triste. 

    Elle l'enfile avec une grimace de douleur, en me demandant s'il ne serait pas temps que l'on rentre. 

    Non. En se demandant s'il n'est pas temps que l'on rentre. 

    Pendant tout ce temps, la connexion est restée entre nous deux... entre nos deux esprits. Je me relève de façon bancale, mes ailes pendant lamentablement dans mon dos commencent déjà à se résorber, l'encre à refluer... 

    Il est temps de rejoindre la réalité, de sortir de ce lieu hors du temps. 

    Je dégaine de nouveau le couteau rituel, regarde un instant les gemmes serties dans la poignée chatoyer -et rouvre le portail vers la réalité. La nuit, chaude et étouffante, projette son air vicié dans mon monde. Dans l'Ombré. Je prends Riley par la main et nous sortons... 

      

    Riley 

    Je me réveille ce matin dans ma chambre, j'ai l'impression d'avoir rêvé... jusqu'à ce que je découvre les taches de boue sur ma chemise de nuit, les pansements et les estafilades qui couvrent mon pied droit, ma ballerine en toile grise imbibée de sang. Comment je vais expliquer ça à mes parents ? 

    Hors de question de leur parler d'Andrew ou de l'Ombré... 

    Je jette ma chemise sur le côté, derrière le lit que j'occupe, envoie la ballerine à conviction la rejoindre d'un coup de pied, m'enveloppe dans une serviette et file sous la douche. L'eau chaude me calme. 

    Comment je vais expliquer à mes parents que... ? 

    Mais ce n'est pas le plus important. Je dirais même que c'est minime. Je suis sortie, j'ai glissé et je suis tombée, voilà tout, même si ce n'est pas crédible. Non, surtout, surtout, est-ce que je peux aider Andrew à se défaire des griffes de sa tortionnaire ? Durant tout le temps où nos esprits étaient liés, j'ai pu sentir sa souffrance, voir ce qu'elle lui faisait subir. J'en frémis encore, frissonne sous le jet d'eau pourtant brûlant... Et ces tatouages, ces tatouages qui brillaient comme du feu dans son esprit... 

    Comment est-ce que je peux l'aider ? 

    J'ouvre soudain les yeux. Est-ce que je peux seulement l'aider ? 

    ... 

    Je souhaite vraiment bonne chance à celui ou celle qui prendra la suite de l'histoire ce n'est pas facile.

    Le nominé est ... Roulement de tambours.....  Hi-Bout-Chouette !

    Tu as donc un mois pour écrire la suite de la longueur que tu souhaites!

     


    40 commentaires
  • Alors il vous plaît le nouveau thème ?

    Merci à Daisy.exe pour son super travail ( elle a supporter chacun de mes caprices )

    Et le lien vers son compte

    https://www.eklablog.com/profile/dais

     


    votre commentaire
  • Riley :

    Je suis normale, complètement normale. Mes cheveux sont marrons, comme mes yeux. Je ne suis pas considérée comme un modèle de beauté mais ma mère me dit sans cesse que je suis « charmante ». Je n’aime pas cette expression, c’est comme dire que j’aurai pu être belle, que ce n’est pas passé loin. J’ai 16 ans et j’habite dans la ville de BellCross. Ma vie est banale. J’ai un petit groupe d’amis dans mon petit lycée, je vis dans une petite maison en plein milieu de ma ville. Tout cela me va très bien.Mon prénom est Riley et il est aussi simple que moi.

     

    Andrew :

    Je ne suis pas la personne que vous voudriez avoir pour gendre, ça c'est sur! Je suis... Comment dire? Oui, je suis terrifiant. Mes cheveux sont noirs et mes yeux flamboient. Je suis plutôt asocial et je me moque des règles et des lois. C'est surement la raison pour laquelle j’attire les filles bizarres, celles qui recherchent des relations dangereuses. Je portes de nombreux tatouages, dont deux en forme de bracelet aux poignets. A part ça, ma vie est fatigante, je vis avec une femme qui se fait passer pour ma sœur. Elle se sert de moi comme d'un esclave. Je la hais du plus profond de mon cœur. Si je pouvais lui faire du mal, c'est sur que je le ferai. Mon prénom est Andrew.

     

     

    Riley :

     Un jour ma grand-mère est morte, sans prévenir. En plus, les médecins n'ont pas étaient capable de nous dire qu'est ce qui l'avait emporté.  Cela faisait plusieurs années que je ne l'avait pas vu, mais quand on appris son décès nos plus vieux souvenirs d'elle refirent surface, comme cette vieille maison dans laquelle j'ai passé mon enfance. La tristesse d'avoir perdu une femme aussi gentille et le regret de ne pas être allé la voir plus souvent. Toutes ces émotions se mirent à nous ronger. Lors de la lecture du testament, nous furent très surpris de découvrirent que la maison nous revenait.  Mes parents ont tous de suite décidé de la vendre. Nous avons donc laissé notre petite vie pour monter dans notre petite voiture. Nous avons quitté notre petite ville pour partir remettre cet héritage en état de vente. C'est peut être un détail, mais la veille du départ j'ai rêvé qu'un homme juste devant moi, déchirait la réalité.

     

    Andrew:

    Je ne suis pas normal, je peux déchirer le réalité, c'est comme ça. Derrière ce voile que j'ai franchit de nombreuses fois pour échapper à ma tortionnaire, se trouve un monde assez... merveilleux. Un monde où je suis le seul Maître.  Et malheureusement, le fait de pouvoir enfin contrôler quelque chose m'a fait perdre de vue ma propre réalité. Quand je passe dans cet endroit, les ailes du diable ornent mon dos, ma peau devient noire et mes bracelets d'encre s'étalent sur tout mon corps. Je devient un monstre des ténèbres profonds.

     

    Riley :

      Quand nous sommes arrivés, notre voisine temporaire nous attendait. Elle était grande, mince et elle avait l'air sûre d'elle. Sur le coup, sans raisons, elle ne m'a pas plu. Je ne sais vraiment pas pourquoi. Puis j'ai vu leur maison, l'exact copie de la notre. Mais je ne me suis arrêter que quelques instants sur ce pavillon de banlieue, Mon regard s'arrêta net. Et évidement, ce fut sur un garçon. Notre "voisine " nous présenta son frère, d'après elle, il s'appelait Andrew  et toujours d'après elle, il n'était pas très sociable.

    Non, continue te t'arrête pas! Je t'interdis de rester figé. Trop tard... Je le regarde et il me regarde. Pendant quelques instants, on est là, juste nous deux. Tout est flou près nous. Mais ce moment de bonheur est vite coupé par cette chère voisine qui dit au revoir à mes parents. L'inconnu repart alors sans que j'ai pus lui parler. Je finis donc par me faire une raison et le reste de la journée se passe sans que je recroise ce magnifique visage.

     

    Andrew:

     A la tombée de la nuit, ma "sœur" a fait le geste de trop. Elle me frappe sans que je puisse contre-attaquer. J'enrage! Impossible qu'elle soit si cruelle! Je sort en trombe de la maison et je me dirige dans le jardin. Je dois me rendre dans l’Ombré. C'est le seul endroit où je peux décompresser, le seul endroit où je peux faire souffrir autre chose que moi. Sur la pelouse, je sors mon poignard rituel. Sous la clarté de la Lune, les petites pierres précieuses rouges luisent comme la Lune elle-même. Tant pis si mes nouveaux voisins me voient, je trouverais une solution le moment venu. En quelques instant le voile de la réalité se brise et l'air frais de mon monde est projeté sur mon visage. Tout aurai été parfait si le silence était resté le silencieux. Malheureusement, un cri brisa cette harmonie parfaite. En me retournant je vis cette fille que j'avais croisée le matin même. Cette fille, propre sur elle, bien coiffé, bien habillé. Elle me dévisage avec de grands yeux ronds de l'autre côté de la barrière. Merde! Deux choix s'offre à moi: La tuer ( évidement c'est pas la meilleur, je l'avoue) ou alors l'amener dans l'Ombré. Soit elle raconterait tout à ces proches ce qu'elle a vue cela qui pourrait la faire passé pour une folle. Soit, mon apparence démoniaque lui ferait tellement peur qu'elle en perdrait sa langue.

     

    Riley :

    Ce mec! Il vient de réaliser le rêve! Serait-se une prémonition? Non, c'est stupide. Le fait est, qu'il s'approche de plus en plus. Il saute par dessus la barrière puis il me prend par le bras sans ménagement. Je ne résiste pas, il agit sur moi comme un aimant. Il m'attire. La déchirure se rapproche et un éclair jaillit de là où je suis. Je peux voir une grande plaine verdoyante. L'air frais envahit mes vêtements.

     

    Andrew :

    Ça y est nous sommes dans l'Ombré! Le seul problème c'est qu'à ce moment, mon corps devrait être en train de se métamorphoser. Des ailes devraient déchiraient mon dos, des cornes devraient poussées de mon front. Cette fille, elle me regarde avec un regard plein d'incompréhension. Ce serait elle? Elle qui me maintient sous cette forme? Peut importe, elle m'attire, comme un aimant. Mon corps bouge tout seul et ma main prend la sienne. C'est à ce moment là qu'une décharge parcouru nos deux corps. Une connexion venait d'être créée.

     

    Je confis le deuxième chapitre à Chiki le kiri.

     

    P.S: excusez moi pour le retard, comme je l'ai dit dans le vlog n°3, j'ai eu quelques soucis. J'en profite pour vous poser une question: Avez-vous déjà eu des problème avec le logiciel Tulbar ( qui est un virus ) si oui, comment vous en êtes vous sortis?

     

     


    57 commentaires
  • Bienvenue mes chers amis! On se retrouve aujourd'hui pour l'article d'inauguration de ce blog consacré à l'écriture coopérative. Plusieurs choses: 

    Le nom n'est pas définitif, proposer vos idées dans les commentaires

    S'il y a des artistes dans les auteurs ou les lecteurs, si vous êtes inspiré, sachez que nous publierons vos illustrations ;p

    N'oubliait pas de voter dans les sondages pour les noms des perso

    L'histoire commencera dans moins d'une semaine (je vous préviendrez pas de panique)

    Voilà je vous fait de gros bisous en espérant que l'histoire vous plaira!


    7 commentaires