• Et si je ne l'avais pas rencontré... Si ce garçon n'avais pas hacker ce site... Rien n'aurai changé?

    Je suis un addict des jeux. Matin, midi et soir, mon monde monde tourne autour des jeux vidéos. Je suis un humain ultra connecté. A l'aube de mes 20 ans, je vis toujours chez ma mère. Elle ne m'a jamais viré, elle aurait elle aurait peut-être dû.

    Un jour, une femme est venue chez nous sans que je puisse voir son visage. Je me souviens seulement de son ton, faussement mielleux. J'aurai peut-être dû lui dire que c'était une arnaque, que cette "assistante de vie" n'allait lui apporter que des emmerdes. Mais je suis resté dans ma chambre, en me disant qu'au fond de moi ce n'était pas grave. Et puis, elle est restée de moins en moins à la maison. Elle semblait épuisée dans sa manière de parler, son tic de ne pas toujours finir ses phrases. Pourtant, elle restait la même, elle continuer de pleurer bêtement devant les comédies romantiques et elle continuait de sortir se promener les jours de pluie.

    Et un jour, un jour de pluie, elle est sortie se promener. Elle n'est pas rentré ce jour là, ni le jour suivant, ni celui d'après. Et au bout du troisième jours, je reçu sur mon téléphone un message d'un numéro inconnu disant : " Je t'aime, adieu." Sur le coup, ça m'a fait rire car j'ai pensé à une farce d'un de mes amis gamers.

    Après 5 jours d'absences, je suis sorti de l'appartement pour la première fois depuis deux ans. J'ai croisé des voisins sur le pallier, je ne me suis pas arrêter mais j'ai quand même entendu leur conversation. Ils parlaient d'un accident, que quelqu'un serait tombé du toit et serait mort. Comme tout, je n'y fis guerre attention. Une fois ma tâche terminé, je repartis dans l'appartement avec l'espoir de pouvoir enfin jouer mais dès que je franchis la porte, le téléphone sonna. C'était le notaire et il me parla pendant plus d'une heure avant que je ne puisse réaliser ce qu'il me disait. Ma mère était morte, elle s'était suicider. D'après lui, elle m'avait légué l'appartement plus tout ses dettes. Des dettes ? Depuis quand avait-elle des dettes ? D'un coup, la réalité me frappa en plein visage. Je me senti tout petit et d'un égoïsme monstre. C'est à ce moment là que je suis tombé en dépression. Et qu'est ce que j'ai fait ? Je me suis remis à jouer.

    Sur mon jeux, quelqu'un me demanda comment je pouvais faire pour être si fort. Il m'a demandait si j'étais un hacker. Je lui ai répondu que non, mais que je pourrai bien le devenir.

    J'ai d'abord détruit informatiquement la société qui avait tué ma mère, puis j'ai renfloué mes propres caisses en piratant des comptes bancaires bien fournis. Tel un Robin des Bois moderne qui garderait l'argent des riches pour lui. Et c'est là que je me suis fait chopé. L’État m'accusait d'avoir volé, chose qui n'était pas fausse, mais mon avocat était compétent et très onéreux. A la fin de l'audience, les journalistes me sautèrent dessus tel des requins à la recherche d'informations croustillantes. Heureusement que j'ai appris deux trois trucs avec les jeux vidéo, dont l'une est de savoir facilement me cacher.

     

    Je viens d'une famille assez aisée et je n'ai jamais manqué de rien. Aujourd'hui je me demande ce que je fais là. J'ai du ma à me convaincre que je viens ici pour comprendre ce garçon. En effet j'ai vu sa photo et j'y ai lu une profonde tristesse. J'ai toujours eu une sorte de "don". Je peux lire les expressions faciales des gens. Je les comprends. Alors quand j'ai vu sa souffrance, j'ai décidé de lui parler après l'audience. Je ne peux pas me permettre de le laisser seul avec tous ces sentiments.

    Je me suis donc intégrer furtivement au groupe de journaliste mais ils me distancèrent rapidement. Je me suis donc arrêter quelques instants pour reprendre mon souffle et à une dizaine de mètre de moi, je vois le jeune hacker    (enfin jeune, il a le même âge que moi) sortir d'un placard à balai. Je ne me pose pas trop de questions et je pars à sa poursuite. Comment un gamer peut-il courir aussi vite ? Je l'attrape par le bras mais il se dégage violemment. Il me lance un regard plein de haine, regard qui s'adoucit quand il croise le mien. 

    "J'aimerais vous aider !" Lançais-je.

    "Pas besoin d'aide" Répondit-il violemment.

     "Je sais que c'est faux"

    Je suis assez timide donc lui dire ça avait été très dur pour moi. Il ne me répondit pas, il me tendit simplement un bout  de papier où il avait inscrit :  " RDV dans 2h sur Méga-Game.fr".

    Le prochain chapitre sera pour OceanehpBonne chance !

    Sinon quelqu'un a t-il des nouvelle de Maddison Smith ? Impossible d'aller sur son profil


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  • Riley

    Expliquer à mes parents ce qu’il s’était passé ce soir-là a été un poil plus compliqué que prévu. En fait, je ne sais pas mentir.

    Mes parents savent que je ne sais pas mentir.

    Je le sais, qu’ils savent que je sais que je ne sais pas mentir.

    Et ils savent que je sais qu’il s’avent que…

    Ouch, ma tête ! Riley c’est toi qui a des pensées si… profondes dès le matin ?

    Cette voix… Je la connais…

    Moi aussi, c’est la mienne !

    Andrew ?!

    Dans le mile, beauté ! Tu devrais apprendre à camoufler tes pensées, c’est particulièrement embêtant pour moi, râla la voix. Pas que ça m’embête de savoir exactement ce que tu penses de moi et quel a été ton premier copain, mais bon… J’arrête la communication, d’accord ?

    Attend !

    Voyez-vous, je n’avais jamais usé de télépathie envers qui que ce soit, même si l’idée m’était souvent venue à l’esprit et que j’avais réussi à persuader certains de mes camarades d’enfance que je parlais avec des plantes alors que j’étais petite. Ce qui était faux, bien entendu. Du coup, j’imaginais souvent un « Bip » ou un quelconque signal annonçant la fin de la discussion mentale, quand ce genre d’interrogations me venaient à l’esprit. Même une petite douleur. En fait, j’imaginais surtout une grosse douleur. Nan, les petites douleurs, c’est pour les noobs. Et bien là… Il n’y avait rien. Pas de douleur, pas de « Bip » et aucune plante à proximité.

    J’aurai espéré que le jeune et beau garçon…

    Je t’entends !

    Ta gueule ! Bref, j’aurai espéré que la communication dure un peu plus longtemps. J’avais tellement de questions à lui poser ! Des questions sur l’Ombrée, sur lui, ses tatouages, sa sœur. Je ne sais pas s’il m’écoute encore. En fait, c’est plutôt stressant. J’ai lu quelque part que si un humain se forçait à faire le vide dans son esprit un certain temps, alors toutes les pensées qu’il aurait dû avoir à ce moment-là viendraient toutes en même temps au moment où il s’autoriserait à penser à nouveau. Et que ça pouvait rendre fou. Je ne sais pas si c’est vrai, mais je préfère ne pas tenter l’expérience en bloquant mes pensées à Andrew.

    Pour en revenir à ce que je disais toute à l’heure, convaincre mes parents qu’il ne s’était rien passé a été une épreuve particulièrement difficile, dans le sens où je ne sais pas mentir.

    Du tout.

    J’étais en train d’essayer de les convaincre que personne ne m’avait attaqué, ce qui était vrai, dans un sens, quand notre chien, un vieux bouledogue paresseux, était rentré dans la maison, de la boue sur les pattes. Mes parents avaient fait le rapprochement et étaient désormais persuadés que Titouan –oui, mon chien s’appelle Titouan- avait voulu jouer avec moi et qu’il y était allé un peu fort. Le pauvre était privé de pâté pour les cinq prochains jours. Merci, Titouan.

    De rien ! railla un voix dans mon esprit.

    Arrête de me parler comme ça ! Tu me fais sursauter, on va me prendre pour une folle !

    Si c’est ce que désire Madame…

    Andrew ne m’a plus parlé de la journée. J’ignore s’il est en colère contre moi parce que mes mots l’ont touché, ce qui m’étonnerait, ou s’il prend mes paroles au pied de la lettre juste pour m’embêter. Toujours est-il que ce brusque changement d’attitude m’a angoissée.

    Je veux bien être d’accord avec vous sur le fait que cette façon de communiquer ne pouvait pas me toucher tant que ça, mais ce vide me fait souffrir. Un peu comme si un lien venait d’être coupé.

    Je crois d’ailleurs qu’il existe bel et bien. Mon voyage dans l’Ombrée m’a rapproché d’Andrew plus que trois ans de voisinage n’auraient pu le faire. C’est un sentiment indescriptible, qui arrive trop vite d’un point de vue logique et qui me bouleverse complètement.

    Je descendais les marches du perron de la maison, que j’avais atteint dans le but de me rendre au lycée, quand je tournais la tête vers la gauche, et me figeait sur place.

    La maison d’Andrew avait disparu. Tout, les murs, le toit, l’allée qui conduisait jusqu’à la porte de la maison, la petite cabane à oiseaux, que j’avais aperçu la veille, et qui avait retenu mon attention à cause de son jaune criard. Il ne restait que de l’herbe, quelques arbres et un buisson de houx.

    Quand je me déplaçais enfin, au prix d’un énorme effort, pour aller dans la rue et faire face à ce qui restait de l’endroit où habitait le jeune homme, je ne pus retenir un cri d’effroi. Mes habituels rêves me montrant le futur ne m’avaient pas préparée à ça.

    Voyez-vous, nous sommes aujourd’hui le lundi 6 septembre 2015.

    Et je faisais en ce moment même face à un panneau. Un gros panneau.

    Terrain vide

    À vendre depuis le 10/06/2003

     

     Nous confions la suite à Gaellah. Bonne chance et merci à Hi-Bout Chouette


    18 commentaires
  • Andrew 

      

    Le ciel est bleu. Tellement bleu.... 

    Tellement bleu. Alors qu'il est habituellement noir et sombre, la lumière du Soleil de l'Ombré barrée par des nuages opaques, lourds de pluie et d'éclairs. 

    Elle est à mes côtés. Cette fille inconnue, celle qui vient d'arriver. Celle que je viens d'emmener par réflexe dans mon monde, celui que j'avais créé pour échapper à ma souffrance, la transmettre à autre chose... 

    Qu'est-ce qu'il se passe ? 

    Cette voix dans ma tête, ce n'est pas la mienne. J'entends des pensées qui ne sont pas à moi... 

    Des pensées nouvelles, futiles. Une grimace se dessine sur ma figure, alors que l'herbe verte craque sous mes pieds. J'avance sans savoir vraiment où je vais, l'Ombré vient de me clore ses possibilité et ses horizons en me refusant mes ailes... Je contemple sans trop d'espoir les tatouages sur mes poignets, clés de mon tourment. C'est cette femme qui me les a gravés, je peux encore ressentir la douleur, la sensation du fer rouge sur ma chair. 

    Alors que je m'abîme dans les souvenirs de ma vie de souffrance, un son me ramène à la réalité. 

    Elle vient de me poser une question. Je lui demande de répéter. 

    -Qui es-tu ? 

    -On m'appelle Andrew. 

    -Qu'est-ce... où on est, là ? 

    -Nous sommes dans l'Ombré. 

    Elle me regarde sans comprendre. Je lui explique : 

    -C'est mon monde.... Il me permet de lui échapper. 

    Je suis surpris de sentir une pointe de fierté percer dans ma voix. 

    -A qui ? A ta sœur ? 

    -Ce n'est pas... vraiment... elle n'est pas ma sœur. 

    Elle se tait quelques instants, regarde autour d'elle l'herbe en cristal vert sapin, vert d'eau, citron, toutes ces nuances de vert qui jouent selon les rayons de l'astre blanc. Le ciel bleu stabilo ; les plaques de terre pourpre, elle regarde tout ce qui s'étend autour d'elle. Une moue plisse son visage. 

    Je finis par rompre le silence, gêné. 

    -Ce n'est pas comme ça, d'habitude... 

    Alors qu'elle ouvre la bouche, sûrement pour me demander comment est l'Ombré habituellement, un picotement parcourt mes bras des poignets aux coudes. 

    L'encre commence à se répandre sur ma peau. 

    Et soudain, l'horreur me frappe : il n'y a aucun être vivant à part elle et moi dans l'Ombré. Pourtant quand je serai sous cette forme, je détruirai tout ce qu'il m'entoure... 

    Une pensée pointe dans mon cerveau choqué, je ne veux pas lui faire de mal... Je marmonne entre mes dents en prenant ma tête entre mes mains alors que je sens déjà les muscles de mes ailes se former et onduler le long de mon dos, elles vont bientôt déchirer ma peau pour se déployer. 

    -Cours. 

      

    Riley 

    -Quoi ?! 

    -COURS ! 

    Sans réfléchir, je lui obéis et m'éloigne. Je ne peux pas m'empêcher de me retourner, ses yeux rouges comme du sang me fixent, l'air éperdu. Une ombre s'étend autour de lui, et des nuages commencent à arriver des quatre coins de l'horizon. Je pars en arrière, perds une de mes ballerines dans l'herbe minérale. Les brins qui se brisent sous mes pieds craquent et me blessent, j'entends un bruit de déchirure suivi d'un terrible grondement. 

    Je jette un œil par dessus mon épaule pour voir le garçon s'envoler, l'ombre que j'avais vue, c'était ces quatre ailes noires, immenses et couvertes de sang. Son sang. Le mien laisse une piste tellement visible qu'elle en crève les yeux, au désespoir, je cherche où me cacher... 

    Peine perdue. La plaine est nue. Complètement vide. 

    Alors je cours, je cours sans savoir vraiment pourquoi, mais l'instinct me hurle et je sais, avec cette certitude sourde si propre aux instants de terreur, que c'est pour ma vie que je dois fuir... 

    Je trébuche sur rien et je tombe... 

    Je regarde au-dessus de moi et je vois sa grande silhouette de papillon émacié qui se découpe contre le ciel anthracite, et qui commence à fondre sur moi. Sa peau est d'un noir d'encre, deux grandes cornes ont percé son front, et je ne peux m'empêcher de noter que ses yeux rouges se sont agrandis et que la soif de sang y brille, comme un brasier éternel. 

    Les larmes perlent et coulent sur mes joues, je lève les bras pour me protéger, c'est fini. J'ai conscience que c'est fini, que sa souffrance qui brillait dans son regard va rejaillir sur moi à présent, par ces dents pointues, ces ongles qui ressemblent à des griffes, cette folie qui hurle dans son cœur. 

    C'est fini... 

    C'est fini... 

      

    Le sol tremble. Une fine poussière vole dans un rayon de Soleil qui perce l'épaisse couche de nuages, faisant luire une infime portion de prairie. 

    Il y a une tranchée profonde creusée dans la terre sombre. Il est roulé en boule au bout de la tranchée, derrière un tas de terre, des éclats de cristal plantés dans tout le corps. Il respire par à-coups saccadés, une de ses ailes est tordue et déchirée. J'entends un grognement grave, dans lequel je crois discerner des paroles... 

    Je m'approche en boitant, mon pied ensanglanté a du mal à soutenir mon poids. Je me laisse tomber à ses côtés, faisant voler l'herbe en éclat. Refusant ce que me dit mon instinct -de m'enfuir à toutes jambes- je pose doucement une main sur son épaule. 

    Il se tourne vers moi en souriant d'un air tordu. Une de ses cornes est brisée et dégouline d'un ichor noir et écœurant, l'odeur est infecte. Ses dents pointues ne s'emboîtent pas très bien, et son nez a l'air cassé... 

    Je ne peux pas m'empêcher de lui demander : 

    -Euh... ça va ? 

    -Je veux pas te faire du mal. C... c'était difficile... Mais j'ai réussi, non ? 

    Il ouvre sa main griffue et laisse tomber ma ballerine, qu'il avait ramassée. 

      

    Andrew 

    Elle éclate de rire. C'est un son si doux, si frais, ce rire, alors que je viens de lâcher sa ballerine en toile pleine de sang et de terre ; que je ne peux pas m'empêcher d'éclater de rire à mon tour. 

    Je suis ensanglanté, une douleur lancinante traverse mon aile d'en bas à droite, des éclats d'herbe sont fichés un peu partout dans ma peau et je suis presque aveuglé par l'ichor qui coule de ma corne, mais je me sens merveilleusement bien. 

    J'ai compris que si ma « soeur » me laissait aller dans l'Ombré c'était uniquement pour que je ne me rebelle pas contre elle, mais maintenant que j'ai emmené cette fille, j'ai l'espoir d'arriver à briser sa volonté et de faire disparaître les tatouages, marques de mon esclavage et de son infamie... Ces marques qui, si je les détruis, si elles disparaissent, diminueront son emprise sur moi. Et alors... à ce moment-là... 

    -Ah oui, je lui dis sur le ton de la conversation, et toi, tu t'appelles comment ? 

    -Riley. 

    Au bout d'un temps, elle commence à frisonner et c'est alors que je remarque qu'elle n'est vêtue que d'une chemise de nuit blanche qui semble venir d'une autre époque. Le col haut, les dentelles aux poignets, le vêtement, ample, presque trop ample, lui tombe jusqu'au pieds. Pourtant, le tissu est très léger... elle est boueuse et tachée de sang et de terre. Une ballerine à un seul pied, l'autre nu et rouge, poisseux de sang. Je lui donne l'autre chaussure, ne sachant que faire, et elle me sourit d'un air triste. 

    Elle l'enfile avec une grimace de douleur, en me demandant s'il ne serait pas temps que l'on rentre. 

    Non. En se demandant s'il n'est pas temps que l'on rentre. 

    Pendant tout ce temps, la connexion est restée entre nous deux... entre nos deux esprits. Je me relève de façon bancale, mes ailes pendant lamentablement dans mon dos commencent déjà à se résorber, l'encre à refluer... 

    Il est temps de rejoindre la réalité, de sortir de ce lieu hors du temps. 

    Je dégaine de nouveau le couteau rituel, regarde un instant les gemmes serties dans la poignée chatoyer -et rouvre le portail vers la réalité. La nuit, chaude et étouffante, projette son air vicié dans mon monde. Dans l'Ombré. Je prends Riley par la main et nous sortons... 

      

    Riley 

    Je me réveille ce matin dans ma chambre, j'ai l'impression d'avoir rêvé... jusqu'à ce que je découvre les taches de boue sur ma chemise de nuit, les pansements et les estafilades qui couvrent mon pied droit, ma ballerine en toile grise imbibée de sang. Comment je vais expliquer ça à mes parents ? 

    Hors de question de leur parler d'Andrew ou de l'Ombré... 

    Je jette ma chemise sur le côté, derrière le lit que j'occupe, envoie la ballerine à conviction la rejoindre d'un coup de pied, m'enveloppe dans une serviette et file sous la douche. L'eau chaude me calme. 

    Comment je vais expliquer à mes parents que... ? 

    Mais ce n'est pas le plus important. Je dirais même que c'est minime. Je suis sortie, j'ai glissé et je suis tombée, voilà tout, même si ce n'est pas crédible. Non, surtout, surtout, est-ce que je peux aider Andrew à se défaire des griffes de sa tortionnaire ? Durant tout le temps où nos esprits étaient liés, j'ai pu sentir sa souffrance, voir ce qu'elle lui faisait subir. J'en frémis encore, frissonne sous le jet d'eau pourtant brûlant... Et ces tatouages, ces tatouages qui brillaient comme du feu dans son esprit... 

    Comment est-ce que je peux l'aider ? 

    J'ouvre soudain les yeux. Est-ce que je peux seulement l'aider ? 

    ... 

    Je souhaite vraiment bonne chance à celui ou celle qui prendra la suite de l'histoire ce n'est pas facile.

    Le nominé est ... Roulement de tambours.....  Hi-Bout-Chouette !

    Tu as donc un mois pour écrire la suite de la longueur que tu souhaites!

     


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